Hubble découvre le mystère des étoiles fuyantes
Hubble a récemment photographié quatorze étoiles jeunes qui se déplacent à toute vitesse à travers la galaxie, laissant derrière elles une queue de gaz lumineux en forme de pointe de flèche.
C’est lors de la 213e réunion annuelle de l’American Astronomical Society que l’annonce de cette découverte a stupéfié les astronomes. << Nous pensons avoir découvert une nouvelle catégorie d’astre lumineux, les “intrus stellaires à haute vitesse”, affirme Raghvendra Sahai, directeur de recherche au Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena (Californie). L’observation de ces étoiles a été une surprise totale, car nous ne les cherchions pas. Lorsque je les ai aperçues pour la première fois, j’ai cru me trouver face à un défaut d’enregistrement. Cela ressemble à une balle de fusil traversant le gaz interstellaire >>.
Le sillage lumineux apparaissant sur les photos prises par le télescope spatial Hubble résulte de l’onde de choc provoquée par la collision entre le puissant vent stellaire produit par ces étoiles et le gaz environnant à la suite de leur déplacement rapide.
La quantité importante de vent stellaire montre la jeunesse de ces étoiles, quelques millions d’années tout au plus. En effet, seules les étoiles très jeunes ou très âgées peuvent produire et éjecter autant de gaz, et seules celles de plus de dix masses solaires peuvent le faire pendant toute leur existence.
Or on observe ni le nuage de gaz ionisé rougeoyant caractérisant les étoiles très massives, ni de nébuleuses montrant un astre en fin de vie. Ces étoiles sont donc forcément jeunes et leur masse n’excède pas huit masses solaires.
La structure de l’onde de choc implique une vitesse de 180.000 Km/heure, et le sillage possède une largeur allant de 17 à 170 fois le diamètre de notre système solaire au niveau de l’orbite de Neptune.
Selon Raghvendra Sahai, ce pourraient être des étoiles nées au sein d’un amas stellaire, faisant peut-être partie d’un système binaire dont l’un des constituants aurait été éjecté par la perturbation gravitationnelle occasionnée par le passage d’une troisième étoile plus massive. Le transfert d’énergie cinétique est assez important pour propulser l’étoile hors du système, voire même pour lui faire échapper à l’attraction de la Voie Lactée, vers l’espace intergalactique.
C’est lors de la 213e réunion annuelle de l’American Astronomical Society que l’annonce de cette découverte a stupéfié les astronomes. << Nous pensons avoir découvert une nouvelle catégorie d’astre lumineux, les “intrus stellaires à haute vitesse”, affirme Raghvendra Sahai, directeur de recherche au Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena (Californie). L’observation de ces étoiles a été une surprise totale, car nous ne les cherchions pas. Lorsque je les ai aperçues pour la première fois, j’ai cru me trouver face à un défaut d’enregistrement. Cela ressemble à une balle de fusil traversant le gaz interstellaire >>.
Le sillage lumineux apparaissant sur les photos prises par le télescope spatial Hubble résulte de l’onde de choc provoquée par la collision entre le puissant vent stellaire produit par ces étoiles et le gaz environnant à la suite de leur déplacement rapide.
Quatre des 14 étoiles fuyantes photographiées par Hubble. Crédit NASA/Hubble/JPL
La quantité importante de vent stellaire montre la jeunesse de ces étoiles, quelques millions d’années tout au plus. En effet, seules les étoiles très jeunes ou très âgées peuvent produire et éjecter autant de gaz, et seules celles de plus de dix masses solaires peuvent le faire pendant toute leur existence.
Or on observe ni le nuage de gaz ionisé rougeoyant caractérisant les étoiles très massives, ni de nébuleuses montrant un astre en fin de vie. Ces étoiles sont donc forcément jeunes et leur masse n’excède pas huit masses solaires.
La structure de l’onde de choc implique une vitesse de 180.000 Km/heure, et le sillage possède une largeur allant de 17 à 170 fois le diamètre de notre système solaire au niveau de l’orbite de Neptune.
Selon Raghvendra Sahai, ce pourraient être des étoiles nées au sein d’un amas stellaire, faisant peut-être partie d’un système binaire dont l’un des constituants aurait été éjecté par la perturbation gravitationnelle occasionnée par le passage d’une troisième étoile plus massive. Le transfert d’énergie cinétique est assez important pour propulser l’étoile hors du système, voire même pour lui faire échapper à l’attraction de la Voie Lactée, vers l’espace intergalactique.