Les trous noirs formés avant leurs galaxies hôtes
Il existe un lien entre la masse du bulbe d'une galaxie et celle de son trou noir central. Les astrophysiciens ont recherché si ce lien existait déjà à l’aube de l’Univers. Ils ont découvert que les trous noirs se seraient formés avant les galaxies.
Les trous noirs sont aujourd’hui indispensables pour comprendre les étoiles, les galaxies et même les particules élémentaires. On sait de nos jours que presque toutes les galaxies possèdent un trou noir massif de quelques millions à plusieurs milliards de masses solaires dans leur bulbe. Peu importent l’âge des galaxies et leur taille, la masse d’un trou noir galactique correspond presque toujours à un millième de la masse du bulbe central.
Les collisions entre galaxies sont nombreuses depuis leur apparition dans l’Univers, mais elles étaient plus fréquentes dans le passé du cosmos et le nombre de quasars était alors plus important. Les quasars sont des trous noirs de Kerr géants en rotation dont le rayonnement incroyable est alimenté par la chute de nuages de gaz ou même d’étoiles. Il est facile de comprendre alors que les quasars étaient actifs surtout lors de collisions galactiques, qui leur apportaient de la matière en masse.
Le flux de rayonnement issu des quasars agit en retour sur les nuages de gaz environnants en influençant la formation de nouvelles étoiles.
Cependant, malgré le soutient apporté par les simulations numériques, est seulement certain le lien entre l’évolution d’un trou noir galactique et celle du bulbe. Les mécanismes ne sont pas encore déterminés.
On ne sait pas si le bulbe galactique est apparu avant le trou noir central, ce dernier formé par l’effondrement gravitationnel d’un amas d’étoiles denses, ou si ce sont des trous noirs primordiaux laissés par l’évolution de l’Univers qui ont servi de germes de nucléation pour l'apparition de jeunes galaxies.
L’étude de la taille des galaxies et de leurs trous noirs géants pendant le premier milliard d’années de l’histoire de l’Univers grâce aux radiotélescopes du Very Large Array et à l’interféromètre du plateau de Bure a montré que les trous noirs étaient alors bien plus massifs par rapport aux bulbes galactiques. La conclusion est que les trous noirs se sont formés avant les bulbes et ont une croissance plus rapide.
Par exemple, l’étude d’un des quasars les plus éloignés connus à ce jour, celui qui est au cœur d’une jeune galaxie (J1148+5251) et dont la masse est plusieurs milliards de fois celle du Soleil a révélé qu’il se formait à cette époque reculée une étoile toutes les cinq heures, soit plusieurs milliers de fois le taux actuel.
Les trous noirs sont aujourd’hui indispensables pour comprendre les étoiles, les galaxies et même les particules élémentaires. On sait de nos jours que presque toutes les galaxies possèdent un trou noir massif de quelques millions à plusieurs milliards de masses solaires dans leur bulbe. Peu importent l’âge des galaxies et leur taille, la masse d’un trou noir galactique correspond presque toujours à un millième de la masse du bulbe central.
Les collisions entre galaxies sont nombreuses depuis leur apparition dans l’Univers, mais elles étaient plus fréquentes dans le passé du cosmos et le nombre de quasars était alors plus important. Les quasars sont des trous noirs de Kerr géants en rotation dont le rayonnement incroyable est alimenté par la chute de nuages de gaz ou même d’étoiles. Il est facile de comprendre alors que les quasars étaient actifs surtout lors de collisions galactiques, qui leur apportaient de la matière en masse.
Le flux de rayonnement issu des quasars agit en retour sur les nuages de gaz environnants en influençant la formation de nouvelles étoiles.
Cependant, malgré le soutient apporté par les simulations numériques, est seulement certain le lien entre l’évolution d’un trou noir galactique et celle du bulbe. Les mécanismes ne sont pas encore déterminés.
On ne sait pas si le bulbe galactique est apparu avant le trou noir central, ce dernier formé par l’effondrement gravitationnel d’un amas d’étoiles denses, ou si ce sont des trous noirs primordiaux laissés par l’évolution de l’Univers qui ont servi de germes de nucléation pour l'apparition de jeunes galaxies.
L’étude de la taille des galaxies et de leurs trous noirs géants pendant le premier milliard d’années de l’histoire de l’Univers grâce aux radiotélescopes du Very Large Array et à l’interféromètre du plateau de Bure a montré que les trous noirs étaient alors bien plus massifs par rapport aux bulbes galactiques. La conclusion est que les trous noirs se sont formés avant les bulbes et ont une croissance plus rapide.
Par exemple, l’étude d’un des quasars les plus éloignés connus à ce jour, celui qui est au cœur d’une jeune galaxie (J1148+5251) et dont la masse est plusieurs milliards de fois celle du Soleil a révélé qu’il se formait à cette époque reculée une étoile toutes les cinq heures, soit plusieurs milliers de fois le taux actuel.